Diminuons notre consommation de viande, et, pour les protéines animales restantes, privilégions celles à faible empreinte écologique
Contrairement aux idées reçues, un régime sans viande en plus d'être excellent pour la santé l'est également pour l'environnement.
Sans forcement aller jusqu'au végétarisme, consommer de la viande de manière modérée (2 fois par semaine) permet de réduire considérablement son empreinte écologique.
En effet, l'élevage du bétail entraîne un gaspillage très important de céréales, d'eau, d'énergie fossile et de terres cultivables.
Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales sert à nourrir le bétail. Pour une même surface de terre cultivable, on obtient 16 kilogrammes de soja ou de céréales et 1 kilogramme de viande de bœuf.
De plus en plus de forêts sont déboisées pour faire place à des champs dont la seule utilité est de produire des céréales destinées à l'alimentation animale.
Un rapport récent du journal scientifique "Nature" annonce que 40% de l'Amazonie seront détruits d'ici 2050 si les tendances actuelles de l'expansion agricole se maintiennent.
Parmi les différents choix écologiques, le choix du type de viande et de protéines animales compte aussi. Ainsi, le bœuf, le veau et les fromages sont pires que le poulet, les œufs et le lait. Le porc est intermédiaire, et le mouton est entre le porc et le bœuf.
Pour les poissons, il faut éviter de consommer des prédateurs (saumon, thon, truite), qui transforment plusieurs kilo de poisson en un seul de leur kilo. Donc consommer en priorité des sardines et du hareng.